En France, le secteur du bâtiment contribue à 16% des émissions territoriales françaises (avec 64 Millions de tonnes CO2eq), ce qui le place en quatrième position des secteurs les plus contributeurs (après respectivement les transports, l’alimentation et l’industrie). Les deux tiers de son impact sont liés au secteur résidentiel [1]. A notre échelle, le logement peut s’avérer être le poste le plus contributeur à notre empreinte si ce dernier est mal isolé et/ou chauffé avec des énergies fossiles (fioul ou gaz).
C’est un message que l’on entend souvent et à juste titre parfois. En effet, comment réduire l’impact carbone de son logement quand on n’en est pas propriétaire et/ou que les travaux de rénovation (énergétique) sont très chers. Nous allons donc passer en revue ce qu’il est possible de faire. De simples écogestes pouvant paraitre triviaux, mais prenant leur sens à grande échelle, aux aides financières pouvant permettre la réalisation de travaux énergétique en passant par des actions pouvant bousculer nos habitudes, nous allons voir qu’en réalité les actions peuvent être nombreuses et qu’elles sont toujours synonymes d’économie à plus ou moins long terme.
En effet, il est assez fréquent de chauffer à plus haute température que ce que l’on estime. Vérifier par vous-même et ramener la température à 20°C, voir 19°C.
Remplacer ses ampoules par des LED, sécher à l’air libre de ses vêtements ou encore éteindre ses appareils en veille, multiples sont les moyens d’économiser de l’énergie et de l’argent. N’hésitez pas à consulter la bibliothèque numérique en bas de page pour en savoir plus (notamment le guide « 50 trucs et astuces pour économiser l’eau et l’énergie »).
Volets fermés, ouvertures matinales, brasseur d’air et humidification sont les pistes à suivre pour à la fois se protéger de la chaleur et apporter de la fraicheur à son logement. L’isolation active est aussi un moyen d’éviter la prolifération de climatiseurs dans les foyers et la très forte surconsommation que cela engendrerait.